the great escape
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Happy birthday !

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MessageSujet: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyDim 19 Aoû - 19:25


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14 août. Je ‘‘fête’’ mon anniversaire seul. Il est 19h. Les jumeaux sont en Irlande pour les vacances. Ma famille est également à l’autre bout du monde. Ambre a une sérieuse dent contre moi pour avoir quitter la maison, et je laisse Maria profiter de nos enfants maintenant qu’elle était sortie de l’hôpital. Cheyenne passait la soirée avec Logan, et même si elle m’avait invité à venir pour que je ne reste pas seul, j’avais poliment refusé. Je n’avais pas envie de tenir la chandelle. Ce n’est que vers 19h15 que je décidais de combattre la solitude en appelant Zahia afin de lui avouer que j’acceptais d’abandonner mon entêtement pour la soirée, ainsi que mon obstination à ne vouloir la compagnie de personne.

Zahia est une collègue. Archéologue confirmée et brillante, venue tout droit des Grandes Antilles, plus précisément d’Haïti. Même si elle a mis les pieds pour la première fois aux Etats-Unis à l’âge de neuf ans, elle ne possède pas le même accent que la plupart des personnes ici, mais pas fortement prononcé cependant. Cette Haïtienne a à peine trente-quatre ans et est en quelque sorte ma nouvelle petite amie. Bon clairement, je refuse de nous donner ce statut. De toute façon, il n’y a rien d’officiel entre nous et Maria continue de hanter mes pensées même si la dernière fois que je l’ai vu remontait à notre entrevue avec James. Nous nous sommes rencontrés il y a deux mois de cela. Nous nous sommes rapprochés le mois dernier, apprenant à nous connaître lors d’un séjour professionnel au Mexique, dans la péninsule du Yucatan, non loin de Chichén Itza afin de faire des fouilles archéologiques dans le but d’en découvrir toujours un peu plus sur la civilisation Maya. Depuis, une grande complicité a vu le jour entre nous. C’est un peu comme si nous nous connaissions depuis des années. Nous passons le plus clair de notre temps à nous chamailler et à rire, dans une belle amitié qui avait ensuite laissé place au désir. Zahia est une très belle femme noire, mais que je trouve peut-être un peu trop mince. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer de prendre du poids vue la quantité de nourriture qu’elle peut engloutir. Nous nous entendons parfaitement bien, si bien qu’elle n’est pas seulement une fille avec qui je couche, comme j’aurais pu le faire plus tôt. Nous nous voyions désormais presque tous les jours et elle restait en ce moment la seule à réussir à me changer les idées.

21h30. Nous revenions d’un pub irlandais pour lequel elle avait insisté de m’emmener, d’une part pour me donner l’impression d’être chez moi pour le jour de mon anniversaire, et d’autre part pour en savoir plus sur ce pays, curieuse de savoir pourquoi je le chérissais tant. Elle semblait autant intéressée par moi que je l’étais par elle, un sentiment d’égal que je n’avais plus ressenti depuis un certain tant déjà. Mon cadeau d’anniversaire était, selon ses dires, ‘‘le droit de lui offrir un Guinness’’. Il faut dire que Zahia a, semble-t-il, toujours eu un humour accompagné d’une grande gueule et d’une repartie sans nom. C’est ce que j’apprécie chez elle. C’est de cette façon que nous revenions vers mon nouvel appartement. L’haïtienne avait garé sa voiture dans une rue un peu plus loin – les places se faisaient difficiles à trouver à cette heure-ci – et désormais, nous nous dirigions vers la porte de l’immeuble. Le plus difficile fut de retrouver mon badge accroché à mes clefs, afin de déverrouiller cette large porte. Mais c’était sans compter sur la jeune femme qui s’amusait à mordiller le lobe de mon oreille. Et si nous semblions aussi pressés, c’est uniquement parce que nous voulions un endroit assez décent pour s’abandonner l’un à l’autre. Faussement agacé, je l’entraînais d’une main contre la porte par la plaquer doucement mais fermement à cette dernière. « Arrête de remuer, sinon je ne vais jamais trouver ces clefs ! », lui avouais-je avec une mine sévère très peu crédible. Je me collais à elle, alors qu’elle levait ses yeux vers les miens avec un air aussi arrogant que moqueur. « Heureusement que tu n’as pas de sac à main le Leprechaun, sinon ça prendrait des heures. » D’un coup, mes yeux s’écarquillèrent. « Un sac à main ! Mes clefs sont dans ton sac à main, donne le moi. » Elle se mit à rire. « Et ben tout de même ! Il t’en a fallu du temps… Hey ! On ne vole pas le sac à main d’une femme comme ça pour fouiller dedans ! » Et voilà deux enfants qui jouaient ensemble. Je fouillais dans le sac à la recherche de mes clefs, tout en courant. Mais c’était sans compter sur la rapidité de Zahia pour me sauter sur le dos et s’agripper à moi comme une sangsue. J’éclatais de rire en même temps qu’elle. « Bon sang, t’as le poids d’un cachalot ! » J’aimais bien la charrier sur son faible poids. Je reçus une tape derrière la tête, avant que je ne la penche en arrière afin de recevoir un baiser de sa part. Elle captura mes lèvres afin de descendre de mon dos pour se tenir sur ses propres jambes. Elle prit le sac pour trouver les clefs alors que je portais mes yeux sur des bruits de pas que j’entendais depuis un moment déjà. Mes yeux s’écarquillèrent face à la surprise. « Tiens, les voilà tes clefs l’étourdi. » Je ne réagissais pas. « Il y en a qui sont morts comme ça Eddy… », lança-t-elle, le bras tendu vers moi avec les clefs entre les doigts. Toujours aucune réaction. Elle tourna donc la tête dans la même direction que moi et croisa le regard de Maria. « Oh… », murmura-t-elle, comprenant enfin de qui il s’agissait.
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyDim 19 Aoû - 21:08

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“ Il faut que tu saches que si tu approches encore, je ne vais pas te laisser t'en aller !”


Quatorze août. Ce soir, c’était l’anniversaire d’Edward et Maria le savait parfaitement. Comment aurait-elle pu oublier une chose pareille ? Plusieurs fois au cours de la journée, la brunette avait songé à appeler l’homme, ne serait-ce que pour lui souhaiter un joyeux anniversaire et raccrocher tout de suite après, ne voulant pas le mettre davantage mal à l’aise. Mais rien à faire, elle en avait été parfaitement incapable et ce, à de multiples reprises. Huit fois, pour être exacte. Maria avait saisi huit fois son téléphone portable, composé le numéro d’Edward, pour finalement renoncer au moment où son doigt entrait en contact avec la touche appel de son téléphone. Exceptionnellement, Maria était seule chez elle pour la soirée, Ambre étant chez des amies – avait-elle seulement pensé à appeler son père, comme elle le lui avait pourtant dit de le faire ? – et Aaron étant chez sa sœur à qui Maria avait d’ailleurs dû tout expliquer dans les moindres détails, du moins ceux qu’elle était en mesure de fournir, tout ceci étant dû à sa partielle perte de mémoire. Mémoire qui lui revenait progressivement d’ailleurs, la détruisant toujours un peu plus chaque jour, cela étant dit.

Assise à la table de la cuisine, seule avec un verre de vin pour seule compagnie ce soir, la brunette entendit soudainement son téléphone portable vibrer le long du bois vernis du meuble contre lequel elle se trouvait être quasiment affalée. C’était sa sœur qui essayait de la joindre. Elle décrocha de suite pensant qu’il était arrivé quelque chose à son fils. « Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Aaron ne va pas bien ? » Sa sœur l’arrêta de suite dans ce qu’elle considéra comme étant une crise de paranoïa avancée de mère ne supportant pas vraiment être détachée de ses enfants. « Il va bien, toi par contre… C’est pour ça que je t’appelle. Comment te sens-tu ? Tu es sûre que tu ne veux pas que je vienne chez toi, qu’on regarde de vieux films à l’eau de rose en mangeant de la crème glacée ? Tiens, on a qu’à se faire Titanic ce soir ! » Maria se tapa le front contre la paume de sa main encore libre. « Je déteste Titanic, Ève. » Depuis qu’elles avaient été le voir au cinéma le jour de sa sortie, Maria n’avait jamais pu revoir ce film tant il l’agaçait. « Je sais, je sais. J’essayais simplement de…écoute Rach’, tu ne peux plus rester comme ça, ce n’est pas possible. Tu vas finir pas te bouffer de l’intérieur, surtout que ce sont les vacances pour encore quelques semaines. Il faut que tu avances ! Je ne sais pas moi…va le voir ! Et ne me dis pas que tu ne connais pas sa nouvelle adresse, je sais que c’est faux ! Ramène-lui ses pâtisseries préférées, et fonce ! »

Au volant de sa voiture, Maria roulait en direction du nouvel appartement de celui qui restait – pour le moment, et si elle se débrouillait bien aussi – son mari. Ève avait eu raison sur un point ; il fallait qu’elle essaie le tout pour le tout, qu’elle essaie de récupérer l’homme qu’elle aimait et ce, après tout ce qu’elle avait pu faire. Tout n’était pas encore très clair dans son esprit, et pourtant Maria avait suffisamment de souvenirs pour s’en vouloir plus qu’elle n’ait jamais pu s’en vouloir au cours de toute son existence. « Tu dois tout essayer, Maria si tu l’aimes vraiment ! » Avait dit Ève. Elle avait raison, Maria devait tenter le coup, quitte à ce qu’il ne veuille pas la voir, au moins, il saurait qu’elle essayait quelque chose. Ne lui avait-il pas dit que les cartes étaient dans ses mains à elle dorénavant les concernant ?

Une fois arrivée dans le quartier où vivait Edward, Maria gara sa voiture non loin de là où se situait l’immeuble en question. Sortant de son véhicule, la brunette passa ses deux mains le long de son jeans, signe qu’elle était déjà anxieuse rien qu’à l’idée de voir l’homme. Avançant aussi prudemment que ses talons le lui ordonnaient, la brunette ne tarda pas à apercevoir un couple se rapprochant eux aussi de l’entrée de l’immeuble où vivait Edward dorénavant. Mais c’est après quelques pas supplémentaires que Maria vit enfin qui étaient ces deux personnes agrippées l’une à l’autre, agissant comme un couple vraiment amoureux. Littéralement paralysée, la brunette les scrutait, stupéfaite, jusqu’à ce qu’Edward se rende également compte de sa présence.

C’est après quelques secondes supplémentaires sans un mot dit que la brunette se rapprocha du couple, tendant une boîte contenant un gâteau au chocolat qu’Edward avait toujours adoré sur lequel il y avait écrit « Joyeux Anniversaire, Edward ! ». « Je voulais juste…oh euh, enfin… Tiens, passez une bonne soirée. » Et elle se retira aussi rapidement que possible, courant presque malgré le port de ses talons hauts noirs. Saisissant son portable se trouvant alors dans sa poche de jeans, Maria composa rapidement le numéro de sa sœur. « Alors ? Comme ça s’est passé, tu l’as vu ? Raconte !» Elle semblait tellement heureuse, alors qu’en vérité… « Oui il était…il était avec une fille. C’est sûr qu’il sort avec elle. Tu les aurais vus… Et j’étais devant eux, incapable de parler. Je lui ai simplement donné le gâteau et suis repartie. C’est trop tard, je l’ai perdu, Ève. » Arrivée à son véhicule, elle s’appuya contre celui-ci tout en essayant de garder le contrôle de ses émotions bien qu’une intense envie de pleurer la prenait. « Je suis vraiment désolé, je t’aime, tu le sais ? » Maria marmonna un bref ‘oui’ avant de raccrocher en expliquant à sa sœur qu’elle passerait directement chez elle ne supportant plus l’idée d’être seule cette fois-ci. Il était temps de passer à autre chose, apparemment.
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyDim 19 Aoû - 22:00


Happy birthday !  600290_419289228110590_896446501_n-1


Voir Maria, juste en face de moi, me donna l’effet de tomber du haut d’une falaise. Et pour en avoir déjà fait l’expérience, je dus avouer que ce n’était pas vraiment agréable. N’importe qui se serait fièrement affiché au bras d’une autre personne, uniquement pour provoquer une sorte de jalousie. Mais ce n’était pas mon cas. Zahia sembla sentir mon malaise car elle laissa bien vite retomber son bras, gardant les clefs de mon appartement dans sa main. Elle se recula même d’un pas, préférant rester en arrière et nous laisser discuter. Discussion qui n’eut d’ailleurs pas lieu. Je sentis la gêne sur le visage de Maria, miroir de mon expression. Elle me tendit un paquet qui contenait visiblement un gâteau d’anniversaire. Instinctivement, je réceptionnais le paquet, sans pour autant savoir quoi dire. « Je voulais juste… oh euh, enfin… Tiens, passez une bonne soirée. » Et aussi rapidement, elle avait tourné les talons. Je restais planté là, complètement déphasé. Puis le silence se réinstalla.

Maria avait donc pensé à mon anniversaire. Elle avait même pris la peine de venir me voir pour m’offrir un gâteau. Je n’avais pas besoin d’ouvrir la boîte, je me doutais qu’il s’agissait d’un au chocolat, comme elle avait l’habitude d’acheter pour ce jour, depuis que nous nous connaissions. Je me sentis stupide. Zahia fit un pas en avant en caressant mon bras du bout des doigts. « Très belle femme. Tu as du goût. » Je tournais enfin la tête vers elle, les yeux plissés avec une expression qui signifiait clairement : ‘‘Oui je sais, tu dis ça aussi parce que tu me plais.’’ Elle déposa un baiser sur ma joue. « Qu’est-ce que tu attends pour aller la remercier ? » Mes yeux cherchaient les siens, avant de les baisser jusqu’au sol. Je détestais quand la jeune femme faisait autant preuve de gentillesse. Elle lisait clairement en moi que j’étais encore fol amoureux de mon épouse, quoi qu’il ait pu arriver. Pourtant, même si cette situation la blessait, elle ne montrait rien, décidant de laisser son amour propre de côté pour me montrer à quel point elle tenait à moi pour ne souhaiter que mon bonheur. « Je déteste quand tu fais ça… », murmurais-je en me grattant nerveusement la nuque. « Quand je fais quoi ? » Elle m’observa dans les yeux, sans comprendre, avant de stopper ma main avec la sienne. « Quand tu fais ça. A vouloir seulement mon bonheur au point de mettre tes sentiments de côté. » Ce fut à son tour de baisser les yeux, comprenant que je venais de la prendre la main dans le sac. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tu l’aimes, ça se sent à des kilomètres à la ronde. Et nous deux ? Je ne sais même pas ce qu’on est, mais c’est moins important qu’un mariage avec l’amour de sa vie. » Elle passa ses mains contre mes joues et m’embrassa lentement, comme si j’avais le droit à un baiser d’adieu. « Vas la rejoindre. S’il te plaît. On se verra au boulot après demain. » Je n’eus même pas la force de répondre, perdu entre l’agacement et la tristesse. Zahia tourna les talons pour aller rejoindre sa voiture. Et quand j’entendis son véhicule s’éloigner, je n’avais pas encore bougé d’un millimètre. « Putain ! », lançais-je avec rage en donnant un coup de pied dans une poubelle.

Quand je décidais enfin de me diriger vers l’endroit où s’était enfuie Maria, afin de savoir pourquoi exactement elle était venue, je compris qu’elle avait déjà quitté les lieux. Un soupir s’échappa de mes lèvres. Comme je n’avais bu qu’une bière, je décidais de prendre la voiture avant de rejoindre la maison que nous avions habitée ensemble. Mais toutes les lumières étaient éteintes, sa voiture n’était pas garée à sa place habituelle, si bien que je compris qu’elle n’était pas revenue par ici. Où pouvait-elle donc bien être. Ce fut après une certaine réflexion que j’émis la meilleure possibilité : comme Eve s’était installée à San Francisco, elle s’était très certainement rendue chez elle. Ce fut le cas, car lorsque je passais devant, je vis le véhicule de ma femme. Je me garais un peu plus loin avant de m’avancer jusqu’à la porte d’entrée. J’hésitais avant de sonner. La porte s’ouvrit au bout d’une minute sur ma belle-sœur qui sembla surprise de me voir ici. « Salut Ed. » La certaine froideur dont elle faisait preuve me fit comprendre qu’elle était déjà au courant de la situation de ce soir. Je lui demandais donc si je pouvais voir Maria. « Elle n’est pas là, désolée. » Je levais un sourcil avant de tourner la tête vers sa voiture. Elle soupira. Mauvaise réponse. « Attends deux minutes. », me lança-t-elle avant de refermer la porte. Mh… je descendais les quelques marches avant de m’asseoir.

Quand la porte s’ouvrit à nouveau, je compris sans avoir à me retourner qu’il s’agissait de Maria. « Pourquoi es-tu venue ? Et ne me dis pas que c’était uniquement pour m’offrir un gâteau s’il te plaît… », murmurais-je.
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyDim 19 Aoû - 22:45

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“ Il faut que tu saches que si tu approches encore, je ne vais pas te laisser t'en aller !”


Sur le chemin du retour, Maria avait mis un CD qui était en vérité une compilation que lui avait fait Edward, l’année précédente, un soir où elle n’avait pas le moral, lui expliquant qu’elle devrait l’écouter lorsqu’elle aurait un coup de blues comme celui-ci et qu’il ne serait pas dans les parages pour lui remonter le moral. Au menu de ce soir donc, “Bleeding love” ou encore “Get outta my way”, des chansons que Maria aimait beaucoup, mais étrangement ce soir, ces chansons avaient un goût bien amer dans la bouche de la brunette qui s’évertuait malgré tout à les chanter à tue-tête dans sa voiture alors qu’elle se rendait directement chez sa sœur et son beau-frère. A cette heure-là, Noah et Aaron dormaient, alors ce serait plus facile pour parler avec sa sœur, tout en sachant que Dimitri se retirerait pour les laisser entre sœurs pour l’occasion.

Une fois arrivée sur place, Maria trouva bien vite refuge dans les bras de sa sœur qui avait commandé deux paquets de cinquante mini donuts qu’elles mangeraient à deux, tout en sachant que Maria serait celle qui en mangerait le plus ce soir au vu de la nouvelle situation sentimentale dans laquelle elle se trouvait dorénavant. « Je croyais…je ne sais pas ce que je croyais. Peut-être qu’il allait attendre, mais… J’ai tout perdu, Ève ! » Pleurer dans les bras de sa petite sœur était une chose qu’elle n’avait pas eu à faire depuis plusieurs années, et pourtant… C’est alors que quelqu’un sonna à la porte de la maison. Maria regarda sa sœur étonnée. « Oh non, vous attendiez quelqu’un c’est ça ? Je suis déso- » Sa sœur la coupa de suite en lui en expliquant qu’ils n’attendaient absolument personne ce soir excepté elle. La jeune femme se leva, s’excusant au passage auprès de sa sœur puis alla voir qui pouvait bien sonner chez elle à une heure pareille du soir.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle se retrouva nez-à-nez avec Edward lui-même, et seul. « Salut, Ed. » Lui laissa-t-elle entendre, sans parvenir à être d’une gentillesse naturelle qui lui était pourtant propre habituellement. Ce soir, sa sœur pleurait un homme qui se trouvait être face à elle, et même si elle connaissait bien la situation, Ève ne pouvait que prendre parti pour sa grande sœur. N’était-ce pas cela le rôle de la famille ? « Elle n’est pas là, désolée. » Lança-t-elle rapidement, préférant qu’il reparte, sachant que sa sœur n’était pas vraiment en état de parler présentement, même avec Edward, surtout avec Edward en vérité. Mais ce fut sans compter sur la voiture de son aînée qui traînée là. Ève n’avait pas le choix, elle alla devoir aller chercher sa sœur, quoi qu’il en coûte apparemment. « Attends deux minutes. » Refermant soigneusement la porte derrière elle, Ève prit une profonde inspiration avant d’aller dans le salon pour expliquer à sa sœur qu’Edward était là, et qu’il voulait la voir.

« Il est là ?! » Fut la première réaction de Maria lorsque sa sœur lui annonça qu’Edward était venu jusqu’ici pour la voir. « Bah vas-y, qu’est-ce que t’attends là ! » Lui lança sa sœur en la poussant vers l’entrée pour la forcer à agir, et vite. Une fois devant la porte donc, la brunette prit sur elle, puis ouvrit la porte, découvrant ainsi Edward assit sur les marches du perron. Ne sachant tout d’abord pas vraiment quoi dire, elle n’eut rien à faire puisqu’il commença. « Pourquoi es-tu venue ? Et ne me dis pas que c’était uniquement pour m’offrir un gâteau s’il te plaît… » Ça avait au moins le mérite d’être clair. Comment allait-elle pouvoir répondre à ça sans paraitre trop…violente… « C’est-à-dire que comme c’est ton…comme c’est ton anniversaire je pensais que…enfin je voulais simplement te le souhaiter et te prouver que…que je ne t’avais pas oublié. Je suis désolée de vous avoir dérangé toi et...ton amie. » Le mot avait eu bien du mal à sortir, c'était clair. Si seulement elle avait remarqué le sucre glace qu'elle avait encore au coin de la bouche...fichus donuts!
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyLun 20 Aoû - 17:56


Happy birthday !  600290_419289228110590_896446501_n-1


J’attendais patiemment que Maria me réponde. Mais que voulais-je vraiment entendre ? Qu’elle était venue me récupérer ? Qu’elle allait faire son possible pour me voir dans ses bras plutôt que dans ceux d’une autre ? Probablement. Oui, c’était même ce que je désirais le plus : la voir agir, s’embarquer dans des actions farfelues voir même niaises pour me prouver qu’elle tenait encore à moi, et que je n’étais pas juste ce type avec qui elle s’était mariée. Je voulais qu’elle me dise que toute cette histoire était fausse, qu’elle n’avait pas pensé ses paroles. Je souhaitais qu’elle fasse des efforts pour m’apprécier à ma juste valeur, à me trouver encore de l’intérêt, me complimenter par moment. Je ne demandais pas à ce qu’elle me caresse dans le sens du poil, mais qu’elle me regarde comme elle le faisait avant, comme le faisait Zahia depuis que nous nous fréquentions. Je voulais qu’elle cesse de ne voir que mes défauts. Voilà plus ou moins ce que j’attendais de sa part, mais pour rien au monde je comptais la lancer sur cette piste. Il fallait que l’initiative vienne d’elle-même. Elle m’avait blessé, m’avait fait perdre confiance en moi. Je voulais qu’elle soit capable de rattraper ses erreurs – en admettant que cela en soit – et qu’elle m’aide à me relever alors que j’étais tombé bien bas.

« C’est-à-dire que comme c’est ton… comme c’est ton anniversaire je pensais que… enfin je voulais simplement te le souhaiter et te prouver que… que je ne t’avais pas oublié. Je suis désolée de vous avoir dérangé toi et... ton amie. » Je restais un instant silencieux. ‘‘Mon amie’’. Ca sonnait tellement faux. Depuis que Maria et moi étions en froid – depuis mars –, j’étais resté seul plusieurs mois avant de mettre fin à notre relation pour lui épargner cette tâche ingrate. A partir de là, j’avais décidé de retrouver cette confiance en moi-même que j’avais perdu en allant séduire d’autres femmes. Elles n’avaient pas été nombreuses. Quelques rares femmes avec qui j’avais pu passer la nuit. Mais cette situation me déplaisait.

Flashback
« Tu penses que je suis vraiment comme elle dit ? » Sarah m’avait servi une bière alors que nous fumions une cigarette sur le balcon. « Je n’en sais rien Ed’, je suis désolée. » J’étais dépité. Anéanti même. Je perdais tout espoir. « Je pensais que j’avais trouvé celle qu’il me fallait après toi. Il faut croire que je me suis mis le doigt dans l’œil. Je suis peut-être fait pour être tout seul dans le fond. » Elle m’avait donné une tape sur l’épaule. « Arrête de dire ça. T’es stupide ou quoi ? » J’avais tourné la tête vers elle en arquant un sourcil. « Alors, dis-moi pourquoi on a divorcé toi et moi. Je sais que c’était d’un commun accord. Mais qu’est-ce qui n’allait plus ? » Sarah avait posé ses bras au niveau de la rambarde avant de sourire. « J’imagine que ça ne collait plus, tout simplement. On se tapait mutuellement sur le système. Je te reprochais de laisser tes fringues sales dans la salle de bain alors que la bannette se situait dix centimètres plus loin. Toi tu me reprochais de laisser le lait dans le frigo quand il ne restait qu’une goutte dedans. Bref, des trucs stupides. A la fin, on s’entendait seulement sur le sexe. » Là, ce fut à mon tour de sourire, nostalgique. « C’est vrai que c’était bien… » Elle se mit à rire. « Seulement bien ? » Je l’observais du coin de l’œil. « Bon ok, c’était génial ! »

Deux minutes plus tard, en reparlant de ça, nous nous jetâmes littéralement l’un sur l’autre. Nous rentrâmes dans le salon alors que je la plaquais contre un mur. Nous échangeâmes un baiser brûlant, avant de nous stopper net. Etrange sensation. Le silence s’installa un moment. « Tu ne trouves pas que c’est bizarre ? », tenta-t-elle, en grimaçant. Je fis un pas en arrière, gêné. « Ouais, c’est vraiment trop bizarre… gardons juste nos bons souvenirs, d’accord… ? » Elle hocha la tête, sourcils froncés, en pleine réflexion. « Oui, je pense que ça serait mieux. »
Fin du Flashback

« Elle s’appelle Zahia… et… »
Je tournais la tête vers Maria qui se trouvait encore au niveau de la porte. Je l’observais quelques instants, gêné. « … et j’aurais aimé que tu ne me vois pas avec elle. » Oui, ça avait le mérite d’être clair. Je n’avais nullement envie de la rendre jalouse. C’était assez étrange. Finalement je me levais, en comprenant qu’elle était seulement venue ce soir pour me souhaiter un bon anniversaire. J’aurais désiré plus de sa part, mais si dans le fond, l’idée qu’elle puisse chercher à se rattraper serait capable de m’énerver un bon. Oui, je serais surtout énervé contre moi en me sachant aussi faible face à elle. Je me levais donc, passant mes mains sur mon jeans, gêné. Je plongeais mes mains dans mes poches tout en me tournant vers elle. « Bon et bien… merci pour le gâteau alors. C’était… sympa. » Je tentais un sourire qui se révélait peu convaincant puis tournais les talons pour descendre la dernière marche.
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyLun 20 Aoû - 23:27

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“ Il faut que tu saches que si tu approches encore, je ne vais pas te laisser t'en aller !”


Le voir, si près, était comme quelque chose que Maria avait souhaité depuis très longtemps sans pouvoir réaliser cette envie. Mais maintenant qu’il était là, tout près d’elle, c’était comme s’il essayait de bâtir une frontière entre eux. Il semblait fuir son regard, et ses mots semblaient hésitants également. « Elle s’appelle Zahia… et j’aurais aimé que tu ne me vois pas avec elle. » Sérieusement, Zahia ? Comme cette jeune femme que les footballeurs de l’équipe de France avaient… Oui, même Maria avait entendu parler de cette histoire. Qui dans le monde n’en avait pas entendu parler de toute manière ? Bon, passons. Au-delà de ce prénom quelque peu douteux depuis l’affaire française, Maria sentit une énorme gifle la prendre de court lorsqu’Edward avoua qu’il aurait largement préféré qu’elle ne les surprenne pas tous les deux. Donc c’était quelque chose de sérieux. Dans le cas contraire il aurait déjà été en train de lui dire que ça n’était qu’une fille parmi tant d’autres. Sauf qu’il ne l’avait pas fait, il avait même pris soin de faire connaitre son identité, donc elle comptait vraiment pour lui.

Tout à coup, le voilà qui se lève. Déjà ? Se demanda alors la brunette. Ils n’avaient même pas encore parlé de quoique ce soit et le voilà qui s’envolait déjà vers d’autres horizons ? Certainement pour aller la retrouver. Oh ce que c’était douloureux ! Cependant, Maria ne parvenait guère à le blâmer pour ça. Ils n’étaient plus ensemble après tout… Et pourtant rien ne ressemblant à un divorce – même à l’amiable – n’eut été encore prononcé – voire engagé – entre ces deux-là. Alors quoi ? Que devait comprendre la brunette par tout cela ? Se levant alors à son tour, mais sans le suivre pour autant, Maria s’exprima alors, à son tour, espérant faire quelque peu…comment dire…sensation. Enfin quelque chose dans le genre du moins. « Le gâteau…c’était qu’un prétexte ! » Reniflant alors que les larmes lui montaient déjà aux yeux, la brunette descendit une marche. « J’avais simplement envie de te voir, Edward. » Prononcer son prénom en entier paraissait tellement…étrange. « Je crois que j’avais pas le droit de me pointer comme ça chez toi mais je…je suis désolée de t’avoir blessé. Je ne sais pas pourquoi j’ai perdu tout ce temps à vouloir te cacher la vérité sur ma santé, je crois que si j’ai fait ça, c’est parce que je croyais que ce serait plus facile pour toi de m’oublier. Mais je sais que c’était complètement stupide, et je t’aime, je suis toujours totalement et complètement amoureuse de toi et même si c’est trop tard, si tu l’aimes elle, ça m’est égal je voulais que tu le saches. » Après cette grande et franche révélation, Maria regarda continuellement Edward dans les yeux qui ne disait mot. « Réponds quelque chose, s'il te plait ! »
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyMer 22 Aoû - 0:41




Happy birthday !  600290_419289228110590_896446501_n-1

Je restais partagé entre plusieurs sentiments. D'un côté, il y avait l'envie de rester ici pour pouvoir profiter de la présence de Maria, l'admirer, m'assurer que tout allait bien pour elle, qu'elle se remettait de son opération. J'aurais même aimer lui demander si les souvenirs lui revenaient enfin, ou bien s'ils restaient enfouis au plus profond d'elle-même. Et puis il y avait cette envie de fuir, car je restais cet homme vulnérable face à elle. J'avais peur qu'elle me blesse à nouveau. Devais-je lui en laisser l'opportunité ? Probablement pas. Le pouvoir qu'elle était capable d'exercer sur moi restait étonnement fort et c'est de cette façon qu'elle pouvait aussi bien me rendre heureux comme me pourrir l'existence. M'éloigner le plus possible d'elle restait certainement la plus sage des décisions si l'on se référait à ce qu'elle avait pu me faire.

C'est de cette façon que Zahia représentait mon échappatoire. Mais probablement me voilais-je la face. Maria restait celle qui occupait la totalité de mes pensées, celle qui était à l'origine de ma tristesse. Et si je me rendais malade pour elle, c'est uniquement parce que mes sentiments pour elle restaient puissants et donc destructeurs. Jamais je n'ai autant souffert pour et à cause d'une femme. Jamais je n'ai voulu qu'on ait cette telle emprise sur moi. Mais la brunette avait rompu mes barrières en tapant dedans sans relâche. Maintenant j'en payais les conséquences. C'est ainsi que je pensais naïvement que si je voyais ailleurs, je serais capable de l'oublier. Désillusions.

« Le gâteau… c’était qu’un prétexte ! » Pourquoi venais-je de me stopper dans mon élan, restant dos à elle, les yeux fermés, luttant contre cette espoir d'entendre une suite beaucoup plus à mon goût ? Et déjà je lui en voulais pour accomplir mon envie. Je lui en voulais de revenir ainsi à la charge. J'étais incapable de savoir ce que je désirais vraiment. La voir revenir vers moi ? Ou bien la voir s'éloigner afin d'être sûr qu'elle ne pourra plus jamais m'atteindre ? La suite de ses paroles me firent mal. Ainsi elle m'aimait ? Elle se disait folle amoureuse de moi ?

Je sentais les larmes me monter aux yeux, dans un élan d'émotions, et en partie d'agacement. « Effectivement, t'avais pas le droit... » Je me retournais brusquement pour lui faire face et m'approchais d'elle en quelques pas. Quand je fus assez près d'elle, je l'observais avec cet air sévère qu'il m'arrivait rarement d'afficher. « T'as pas le droit de revenir comme ça, comme bon te chante alors que j'essaie de t'oublier. Cette fille est superbe, on est complices, on a les mêmes centres d'intérêt, elle est capable de m'apprécier au naturel. Et surtout, elle est la seule pour le moment à m'aider à remonter la pente ! » Les yeux rougis par les larmes, je me pinçais l'arête du nez dans l'espoir de calmer cet excès d'émotions. « Si tu savais comme je peux t'en vouloir ! Jamais une femme n'a réussi à me blesser autant, parce qu'avant, je gardais une certaine distance pour éviter que ce genre de chose arrive. Et puis tu es apparue dans ma vie. C'est inutile de te dire à quel point je t'aime étant donné qu'apparemment, je le montre déjà un peu trop. » Je la faisais reculer jusqu'à ce qu'elle se trouve dos à la porte. Et même si je me rapprochais, je ne la touchais pas pour autant. Ma main se posa à plat contre la porte, à hauteur de son visage. « Et si j'étais capable d'effacer tous sentiments, crois-moi, je ne serais pas ici à cette heure-là parce qu'une femme sensationnelle me porte de l'intérêt ! Mais je ne peux pas rester indifférent. Et tu le sais très bien. Je t'en veux aussi pour ça. Je t'en veux d'avoir ce pouvoir sur moi. Alors j'espère naïvement que tu seras capable de résoudre les erreurs que tu as faite. Pour ma part, j'ai décidé d'arrêter de me battre et de te laisser agir. » Dans un élan de désespoir, j'approchais mon visage du sien, effleurant ses lèvres, avant de l'embrasser. « Je suis partagé entre l'envie de te voir quitter ma vie pour être sûr que tu ne me feras plus de mal et l'envie de te voir te battre pour revenir parce que je suis incapable de passer une heure sans penser à toi. », murmurais-je près d'elle.
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyMer 22 Aoû - 12:48

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“ Il faut que tu saches que si tu approches encore, je ne vais pas te laisser t'en aller !”


Peut-être n’aurait-elle pas dû lui dire toutes ces choses d’un seul coup, seulement elle n’avait pas supporté de le voir si proche d’une autre femme, si…complice avec cette Zahia. Oui, c’était bien ce qu’on appelait de la jalousie à proprement parlé. « Effectivement, t'avais pas le droit... » Baissant avec une certaine honte la tête, Maria répondit de manière quasiment inaudible « Je sais » avant de le voir arriver vers elle de façon presque précipitée pour lui balancer – il n’y avait pas d’autre terme approprié – ce qu’il avait sur le cœur présentement. « T'as pas le droit de revenir comme ça, comme bon te chante alors que j'essaie de t'oublier. Cette fille est superbe, on est complices, on a les mêmes centres d'intérêt, elle est capable de m'apprécier au naturel. Et surtout, elle est la seule pour le moment à m'aider à remonter la pente ! » Ses mots eurent l’effet d’un poignard planté en plein cœur pour Maria qui savait pourtant qu’Edward avait tous les droits quant à ressentir ce genre de choses vis-à-vis d’elle au vu de tout ce qu’il s’était passé entre eux au cours de ces derniers mois. Il avait envie de pleurer, elle n’était pas idiote, elle l’avait bien vue cette fichue petite larme qui perlait à son œil droit. Elle, n’avait même pas essayé de retenir ses quelques larmes pour une fois. Enfin Maria extériorisait ce qu’elle ressentait véritablement. « Si tu savais comme je peux t'en vouloir ! Jamais une femme n'a réussi à me blesser autant, parce qu'avant, je gardais une certaine distance pour éviter que ce genre de chose arrive. Et puis tu es apparue dans ma vie. C'est inutile de te dire à quel point je t'aime étant donné qu'apparemment, je le montre déjà un peu trop. » Se retrouvant le dos plaqué contre la porte d’entrée de chez sa sœur, Maria encaissa encore – toujours – les mots de son ex-compagnon, celui-ci étant à la limite de la colère et de la tristesse.

C’était comme si…Maria ne parvenait plus à savoir ce qu’il pensait. Auparavant, elle était toujours (ou presque) parvenue à savoir ce qu’il ressentait, ce qu’il pensait, mais là non, ça ne fonctionnait pas. Pas du tout même. Il lui laissa entendre par la suite qu’il ne voulait pas se battre mais plutôt la voir se battre, bien qu’il ait apparemment des doutes sur la suite des évènements. Elle parvenait à le comprendre, sans pour autant accepter ce qu’il disait. Elle avait besoin de lui dans sa vie, sans quoi Maria O’Berkeley ne serait plus rien. Aucune notion d’intérêt propre ici, attention, mais quand on aime quelqu’un, rares sont les fois où on parvient à vivre sa vie sans cette personne…

C’est alors qu’elle s’attendait à ce qu’il se recule tout la tension régnant entre eux qu’Edward l’embrassa. Très brièvement, certes, mais il venait bel et bien de l’embrasser. Que se passait-il là, exactement ? Que devait-elle comprendre finalement ? Qu’il ne la voulait pas là, et qu’en même temps il ne faisait que la désirer ? « Je suis partagé entre l'envie de te voir quitter ma vie pour être sûr que tu ne me feras plus de mal et l'envie de te voir te battre pour revenir parce que je suis incapable de passer une heure sans penser à toi. » Ses murmures étaient en train de littéralement la tuer. Elle avait envie de sentir de nouveau ses lèvres contre les siennes tout en sachant que ça ne se reproduirait sans doute pas. Pas maintenant, du moins. « Si tu crois que je vais la laisser prendre le seul homme que j’aime, tu te trompes Edward O’Malley. » Lui murmura-t-elle à son tour, au creux de l’oreille, prise d’une fougue qui lui était jusqu’alors inconnue.
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MessageSujet: Re: Happy birthday ! Happy birthday !  EmptyVen 24 Aoû - 17:32





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Sentir les lèvres de Maria contre les miennes, voilà ce qui n'était pas arrivé depuis un moment déjà. A présent, nous étions "séparés" depuis cinq mois. Bientôt six. Une période assez importante lorsque l'on sait que notre histoire en elle-même est assez récente. Nous n'avions formé un couple qu'à partir de juillet 2010 après tout. Il y a donc un tout petit peu plus de deux ans. Bientôt, notre mariage prendra un an, et j'en venais à douter que nous le fêterions. Cinq mois durant lesquels je m'en rendais malade. Je n'avais plus goût à rien, même si je paraissais prendre les devants vers une vie différente. Je gardais la tête haute, sortais, rencontrais du monde, comme si toute cette histoire ne m'atteignait bien. La vérité était toute autre. Je refusais de me laisser abattre et pensais que continuer ma vie m'aiderait à passer par-dessus la souffrance que Maria avait occasionné sur nous. Mais pour le moment, je ne voyais pas grande différence. Lorsque je me retrouvais seul le soir dans mon appartement, ou bien que je me réveillais dans un lit vide d'une autre personne, je me prenais la réalité une nouvelle fois en pleine face. Rien de très agréable donc.

Je redoutais le moment de la rentrée. Croiser Maria ne serait-ce que pour venir chercher les enfants ou bien les ramener à leur mère, me blessait suffisamment pour que je regrette d'être descendu de la voiture. Comment allais-je donc réagir au fait d'augmenter mes risques de la croiser au détour d'un couloir, dans une salle de réunion ou bien de devoir venir jusqu'à son bureau pour récupérer quelques papiers ou dossiers importants ? Certainement mal. Pourtant, je n'avais pas non plus envie de jouer l'enfant en faisant comme si elle n'existait pas. Je réfléchissais à ce qui pourrait être la solution la plus intéressante pour la rentrée. Un plein temps en tant qu'archéologue aurait fait l'affaire si seulement je n'avais pas les problèmes de santé qui m'interdisait de passer des semaines entières sur des sites de fouilles sous la chaleur mexicaine. Et puis, ce n'était pas forcément le plus intéressant pour les enfants aussi. Il fallait bien qu'ils voient leur père, non ?

Toutes ces pensées me revenaient en tête alors que je me retrouvais contre Maria, mon corps calé contre le sien. Sentir ses formes me fit brûler de désir et m'inspirait une certaine rage. Ma respiration était haletante alors qu'O'Berkeley murmurais quelque chose au creux de mon oreille. « Si tu crois que je vais la laisser prendre le seul homme que j’aime, tu te trompes Edward O’Malley. » Son arrogance aurait pu me faire sourire si je n'avais pas grandement désiré tordre son délicieux cou. Elle semblait bien sûre d'elle. Cependant, elle devait de prendre conscience qu'il lui fallait agir rapidement car une autre femme commençait à se frayer un chemin pour prendre une certaine importance. Mais peut-être qu'au final, il ne lui aura fallu "que" cinq mois pour réagir. Dans le fond, elle s'améliorerait presque... « Et bien montre moi rapidement ce dont tu es capable, car cette fille avance plutôt vite. Et avec ce que tu as fait, j'ai envie de te dire que tu as pris un train de retard. »
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